Morbier AOP
Né dans le Haut Jura, il y a plus de deux siècles
La rudesse du climat les hivers en Franche Comté compliquait les déplacements des paysans jusqu’aux fruitières, c’est la raison pour laquelle ces derniers fabriquaient leur propre fromage. Après avoir mis en moule le caillé du matin, ils déposaient de la cendre et de la suie prises « au cul du chaudron de fabrication» pour le protéger.
Le soir venu, ils le recouvraient avec le caillé issu de la deuxième traite : voilà ce qui a donné au Morbier son signe de reconnaissance incontestable.
Secrets de Fabrication
Le lait, provenant de vaches de races Montbéliarde et Simmental nourries exclusivement de foin l’hiver et de pâturages l’été, est ensemencé puis emprésuré. Après coagulation, le caillé est tranché et découpé, chauffé puis pressé. Son trait cendré de charbon végétal est ajouté entre les deux caillés avant le pressage. Après avoir été plongés dans un bain de saumure, les Morbiers gagnent la cave d’affinage.
- Aspect : Pâte de couleur ivoire à jaune pâle, raie noire bien soudée et continue sur toute la tranche, croûte assez lisse grise clair à beige orangée
- Texture : Souple, moelleuse et crémeuse
- Goût : Un goût prononcé et typé, affiné 90 jours
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* Morbier AOP, Chalet de Vevy, Comptoir des Affineurs et Entremont Terroirs & Sélection


Son trait cendré de charbon végétal est ajouté entre les deux caillés avant le pressage.
Zoom sur l'affinage
Le Morbier est affiné 90 jours. Pendant cet affinage, les maîtres fromagers vont retourner et frotter le fromage sur ses deux faces à l’eau salée, quatre fois par semaine.